Publié le : 28 mai 20205 mins de lecture

À l’heure du développement durable, la transition énergétique est une réelle priorité du gouvernement pour lutter contre le changement climatique. Pour ce faire, différentes mesures ont été mises en place pour encourager les Français à adopter une attitude plus verte. Dans cette optique, vous pouvez solliciter une aide à la rénovation énergétique de votre logement.

Le Crédit d’Impôt à la Transition Énergétique (CITE)

Parmi les plus importants dispositifs de soutien mis en place par le gouvernement, il y a le CITE qui permet de réduire votre impôt sur le revenu. Réformée au mois de janvier 2020, cette aide à la transition énergétique est désormais réservée à certains foyers propriétaires, dans leur résidence principale. C’est notamment le cas des ménages aux revenus intermédiaires, dont les ressources sont comprises entre un plancher et un plafond. À côté, les foyers aux revenus supérieurs pourront bénéficier de ce crédit d’impôt à la rénovation énergétique, dans un périmètre de travaux limité. Cela concerne l’installation de bornes de recharge pour voitures électriques, l’isolation des murs et des toitures. Dans les deux cas, vos travaux doivent être réalisés par des professionnels RGE, pour être éligibles à cette aide à la rénovation énergétique. Quant aux ménages aux revenus modestes, ils pourront jouir de la prime dite « Ma Prime Rénov’ ».

Exonération de la taxe foncière

Outre le crédit d’impôt à la rénovation énergétique, vous pouvez également prétendre à une exonération de taxe foncière. Pour des travaux d’économie d’énergie, certaines collectivités exonèrent en effet la taxe foncière des foyers pendant une certaine période. D’une durée de 3 à 5 ans, l’abattement peut en ce sens être partiel (au moins 50 %) ou total. Les bailleurs ou occupants ainsi que les propriétaires de logements peuvent demander cette aide à la transition énergétique, sous certaines conditions. En ce sens, les travaux devront coûter plus de 15 000 euros par logement pendant les 3 années qui précèdent l’abattement fiscal. Toutefois, vous pouvez demander ladite aide, si les dépenses sont supérieures à 10 000 euros pendant l’année qui précède l’abattement. Concernant les travaux considérés, ils sont les mêmes que ceux éligibles au crédit d’impôt à la rénovation énergétique.

Le dispositif « coup de pouce économies d’énergie »

Encore méconnu du public, ce dispositif d’aide à la rénovation énergétique a été prolongé jusqu’au 31 décembre 2021. Comme son nom l’indique, il permet aux ménages modestes de réaliser des travaux d’économies d’énergie. De ce fait, la prime se décline en deux aides : le « Coup de pouce isolation » et le « Coup de pouce chauffage ». Cela permet aux ménages français de remplacer leurs vieilles chaudières et leurs anciens radiateurs électriques, par des modèles plus écologiques. De même, chaque ménage pourra isoler son logement, et faire diminuer les déperditions thermiques. Dans cette optique, le montant des primes varie selon les ressources des ménages. Pour en bénéficier, rapprochez-vous d’une entreprise reconnue RGE, et signataire de la charte Coup de pouce. Sachez également que vous pouvez cumuler cette prime avec d’autres aides, à l’instar de l’éco-PTZ ou le crédit d’impôt pour des travaux.